Mobilité, Prospective et innovation
La conduite du futur : autonome ou automatisée ?
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Le comité national d'éthique préfère le terme de "véhicule à conduite automatisée" à celui de "véhicule autonome". Quand, en 2018, le gouvernement parlait d'une "Stratégie nationale de développement des véhicules autonomes" (portée à l'époque par Anne-Marie Idrac elle-même), fin 2020, il lance une "Stratégie nationale de développement de la mobilité routière automatisée".
En 2022, les constructeurs se focalisent sur le déploiement des technologies de niveau 3 d'autonomie (SAE) technologiquement, économiquement et socialement acceptables et plus sur le véhicule sans volant (niveau 5 - SAE). Les expérimentations sont menées en parallèle :
- D'une part, sur le marché de la conduite individuelle pour améliorer la sécurité, la facilité et le confort de conduite, notamment dans des conditions difficiles (de nuit, en cas d'intempéries, partage avec des usagers vulnérables) ou dans les embouteillages avec l'aide au parking, le contrôle de la vitesse et des distances, entre autres.
- D'autre part, sur le marché des services collectifs et partagés, en complément de l'offre de transport classique, avec la supervision d'un opérateur de contrôle de navettes automatisées. La France est l'un des pays champions avec des start-ups comme Navya ou EasyMile, spécialisées dans la conduite autonome et Keolis, Transdev ou la RATP, leaders mondiaux du transport de personnes. Et sur le marché de la logistique, les tests sont encourageants et se multiplient en site fermé (port, carrière, entrepôt) ou pour la livraison urbaine.