Innovation, Transport
Le confinement, une fenêtre de tir pour la voiture autonome
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En cette période compliquée, le véhicule autonome pourrait répondre à plusieurs attentes et notamment répondre à deux contraintes importantes. D’une part, la livraison de produits alimentaires, de santé, d’entretien ou de sécurité aux personnes confinées et fragiles en porte à porte qu’il s’agisse d’urbain, péri-urbain ou rural à travers un système aseptisable avec un horaire large et d’autre part, le transport de personnes indispensables au bon fonctionnement de la ville (soignants, personnels d’entreprises indispensables) en les récupérant à un point A pour les déposer à un point B et ce, à raison d’une personne par véhicule le tout dans de bonnes conditions sanitaires.
En France, certains véhicules sont opérationnels tels que la navette autonome MIA près de Lyon, d’autres sont à l’étude au sein de la RATP et de PSA qui s’est arrêté au niveau 3 (le niveau 5 est celui de l’autonomie totale du véhicule). En Allemagne, BMW et Daimler ont signé en février 2019 un partenariat et Volkswagen a programmé un test de bus et Combi autonomes au Qatar d’ici fin 2022.
Au Japon, Softbank et Toyota sont depuis l’été 2019 au cœur des services de mobilité autour du véhicule autonome, Monet Technologies. Enfin, aux Etats-Unis, plus de 50 entreprises travaillent sur des projets de voiture autonome.
Les véhicules autonomes (petits transporteurs de marchandises, tracteurs agricoles, ferry-boat, tracteur à bagage, robot de dépose de produits) semblent prêts, quant à la voiture c’est encore en phase de test. Le confinement semble donc être une occasion propice pour que les Etats, et notamment la France, autorisent des tests afin de rassurer le public utilisateur.