Un panel d’entreprises de transport routier de marchandises de la région a été interrogé par questionnaire du 8 juin au 14 juillet 2016 sur sa gestion des véhicules et sa perception concernant le GNV (gaz naturel pour véhicules). Cette enquête s’inscrit dans le cadre d’une étude d’implantation de stations d’avitaillement au GNV en région PACA, initiée par l’ADEME en application de la directive européenne AFI sur les carburants alternatifs.
L’enquête a ainsi permis de récolter au total 115 réponses exploitables.
87% des entreprises répondantes exercent une activité de transport pour compte d'autrui.
Les activités les plus fréquentes sont le transport de lots (complets ou partiels), de vrac, la location avec chauffeur et la distribution urbaine.
Les entreprises répondantes sont principalement implantées dans les Bouches du Rhône et les Alpes Maritimes. 70% des entreprises sont implantées uniquement dans un département.
Le parc recensé au travers de l’enquête représente près de 4 800 véhicules. Les ensembles routiers (40 à 44T) représentent plus de 40% du parc. Les grands porteurs de plus de 20T représentent un quart du parc et les véhicules légers 21%.
Le parc « moyen » (en excluant une entreprise possédant près du tiers des véhicules recensés) est constitué de 30 véhicules, principalement des ensembles routiers.
Répartition (%) sur un échantillon de 4300 véhicules.
Le parc « moyen » est constitué de 42 véhicules, avec une très large majorité de véhicules respectant des normes inférieures ou égales à EURO V.
Les trois quarts du parc se renouvellent tous les 3 à 7 ans (36% tous les 3 à 5 ans, 40% tous les 5 à 7 ans).
Pour plus de la moitié des entreprises, le kilométrage annuel moyen des véhicules est supérieur à 80 000 km (supérieur à 100 000 km pour près de 30% des entreprises).
Deux tiers des conducteurs font le plein dans une station service.
Mais plus d'un tiers des entreprises ne disposent pas de carte carburant.
Près d’un quart des entreprises ont mis en place une démarche « objectif CO2 ». Pour près des deux tiers des entreprises, la démarche n’est pas engagée, voire totalement inconnue.
Un tiers des entreprises ne connaissent pas le GNV. Un quart le connaissent bien, voire très bien.
Les trois quarts des entreprises déclarent ne jamais avoir été démarchées par des constructeurs proposant une motorisation au GNV.
Le critère le plus contraignant est celui de l’absence de stations publiques d’avitaillement. Viennent ensuite les contraintes techniques liées à la motorisation : le surcoût, l’autonomie, la structuration de la filière… Le coût du kg de GNV est le critère le moins contraignant.
La principale incitation au développement du GNV réside dans la création de stations d’avitaillement. Viennent ensuite des critères de coût : aides incitatives, baisse du coût du kg de GNV.
Seul un quart des entreprises déclarent une préférence pour les différentes solution GNV (en première ligne le GNL).
En ce qui concerne la localisation des stations d’avitaillement, les répondants préfèrent très majoritairement les zones d’activités, ainsi que le réseau autoroutier.
Plus de 20% des répondants se déclarent certainement prêts à passer au GNV et 43% l'envisagent.
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