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Covid-19 : plusieurs applications déployées pour connaître l’affluence en temps réel dans les transports en commun
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Le système développé depuis quelques temps par la RATP et testé depuis mi-mai permet d’indiquer facilement via l’application sur smartphone, le niveau d’affluence sur son trajet en temps réel selon 5 catégories de "vide ou presque" à "bondé" selon un panel de couleurs allant du vert au rouge. Google Maps propose également depuis début juin une évolution des alertes, notamment sur le taux d’occupation des transports en commun. Cette fonctionnalité de "confort" qui existe depuis mai 2019, est maintenant déployée partout dans le monde comme aide à la distanciation sociale et moyen de lutte contre la pandémie de coronavirus.
En province, les solutions Flowly et Cityway s’associent pour proposer aux autorités organisatrices de mobilité (AOM) et aux exploitants de transport un outil pour connaître l’affluence à bord des bus et des trains, pour améliorer la distanciation sociale dans les transports. Déjà présente au Havre, à Grenoble, à Toulon et Avignon, cette solution compile des données collectées à partir des traces passives des téléphones portables des voyageurs dans les véhicules, les informations remontées par les voyageurs par "crowdsourcing", les informations remontées par les conducteurs et les contrôleurs par des interfaces digitales et les informations remontées des systèmes embarqués. Elles sont mises à disposition des voyageurs à travers les applications et les sites de mobilité habituels pour leur permettre de voyager rassurés et d’adapter leur itinéraire en cas de besoin. Cette solution permet également aux AOM de suivre très précisément l’usage de leurs services et de les adapter à la demande de manière plus fine et flexible.
La société Businfo, quant à elle, propose aux collectivités une solution baptisée "Quantabus", qui permet de savoir avec précision le nombre de personnes à bord d'un bus. Des capteurs disposés sur les portes du véhicule comptabilisent les montées et descentes de voyageurs, ces données collectées peuvent ensuite être transmises directement au conducteur sur le système central ou aux usagers par l'intermédiaire des bornes d'information ou des applications mobiles, voire en open data. La ville de Nevers va équiper une partie de ses bus dès juillet et les villes d'Angers et Creil dès septembre. Ile-de-France Mobilités souhaite faire de même sur plus de 150 cars franciliens.