Mobilité, Nouvelle économie, Prospective et innovation
Covid19 : les nouvelles mobilités stoppées dans leur élan
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Certaines entreprises proposent toujours leurs trottinettes, vélos ou scooters électriques mais enregistrent une forte baisse de leur activité (parfois de 80% voire 90%) et ont suspendu leur offre avec pour conséquence la mise au chômage partiel d’une grande partie du personnel et la réduction de la flotte proposée. Beaucoup prolongent les abonnements déjà payés de leurs clients.
Les start-up, soutenues par de grands groupes, pourront faire face même si elles doivent décaler certaines opérations. Ce sont surtout les opérateurs de mobilité indépendants qui devraient subir de plein fouet cette crise. Pour leur venir en aide, la Ville de Paris a d’ores et déjà annoncé qu’elle renonçait à la redevance sur les deux-roues proposés en "free floating", au moins le temps du confinement.
Quant aux chauffeurs VTC, ils n'ont pas totalement arrêté leurs courses mais beaucoup ont stoppé le travail par crainte d’être contaminés. Les services de covoiturage et d’autopartage sont également touchés.
La part des locations effectuées à destination ou au départ des centres hospitaliers est importante et malgré la baisse de la demande, la solidarité prévaut. Les entreprises encore ouvertes proposent toutes des réductions au personnel soignant, voire la gratuité de leur service.
En revanche, au moment du déconfinement, ces nouveaux modes de transport, avec peu de promiscuité, individuels et à l’air libre pour certains, devraient être plébiscités par rapport aux transports en commun.