Environnement et Développement Durable, Innovation
Les énergies alternatives gagnent les nouvelles générations de bus en France
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Le bus hybride permet une réduction de la consommation de carburant et la limitation du bruit émis par le moteur, notamment au démarrage mais il donne globalement des résultats inférieurs aux estimations attendues initialement.
Après l’essai infructueux du GPL, le GNV (Gaz Naturel Véhicule) est apparu dans les années 1990 comme un premier palier de réduction des émissions polluantes et le développement du biogaz sous forme de biométhane, (issu de la méthanisation de mélange de déchets organiques), réduisant l'usage d'énergies fossiles, redonne du crédit à cette solution. 30% moins cher que le diesel, le gaz naturel est à ce jour le carburant alternatif non-dérivé du diesel le plus répandu pour la propulsion des autobus. Il est utilisé sous sa forme compressée (GNC).
Le passage à l’électrique coûte plus cher que la technologie GNV. Le prix des batteries électriques est un frein à une expansion plus rapide. Mais, le trolleybus (relié à une ligne aérienne) nouvelle génération apparaît comme parfaitement interopérable et dont le coût, les avantages et les contraintes sont connues et maîtrisées de longue date. Les derniers bus proposés sur le marché atteignent 24 mètres et pourraient transporter jusqu’à 120 personnes.
Quant à la technologie hydrogène, elle gagne la France avec l’inauguration la semaine dernière d’une première ligne BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) 100% hydrogène (et 100% française du châssis à la pile à combustible) dans le Pas-de-Calais. Non-polluants (rejet uniquement d’eau), ces bus sont aussi performants que les véhicules diesel et se rechargent en moins de 30 minutes (contre 5 à 6 heures pour un bus 100% électrique) avec une autonomie de 300 kilomètres. Et en septembre prochain, une autre ligne BHNS sera ouverte à Pau.