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Réduire le turn-over dans le transport routier de marchandises et stimuler son attractivité

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L’AFT, en collaboration avec l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), réalise une étude-action qui vise à réduire le turn-over dans le transport routier de marchandises et à stimuler son attractivité.

En réponse aux difficultés de recrutement et de fidélisation dans le secteur du transport routier de marchandises, l’AFT et l'ANACT ont signé une convention de partenariat visant la réalisation conjointe d’une étude-action expérimentale. Co-financé par la DGEFP et le Fonds social européen + (FSE+), ce dispositif a pour objectifs de réduire le turn-over des conducteurs et d'améliorer l'attractivité du métier.

Le projet vise à répondre aux questions clés suivantes :

  • Comment fidéliser les nouveaux conducteurs dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre et de départs massifs à la retraite ?
  • Quels sont les leviers que les entreprises peuvent activer pour améliorer les conditions de travail des conducteurs et favoriser leur engagement ?

Durant la première phase de ce projet, une enquête a été menée au premier semestre 2024 auprès de 1 271 personnes ayant suivi une formation de conducteur TRM en 2019, juste avant la crise Covid. L'objectif de cette enquête était d'identifier les facteurs déterminants dans les trajectoires professionnelles de ces conducteurs et de comprendre les raisons de leur maintien ou de leur départ du secteur. L’enquête s’intéresse en particulier aux principaux atouts perçus du métier, aux difficultés rencontrées dans l’exercice du métier, et aux motifs de démission.

Les enseignements de cette phase exploratoire ont notamment mis en lumière que 22% ont démissionné à une ou plusieurs reprises entre leur premier emploi à l’issue de la formation et celui occupé au moment de la réalisation de l’enquête. Les principales insatisfactions évoquées par les conducteurs ont trait à la rémunération, aux conditions de travail, et à des problématiques de management et de reconnaissance.

Des expérimentations sont prévues en 2025 dans deux régions pilotes, la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine, en vue de développer des solutions locales pour renforcer la fidélisation des conducteurs.

 

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