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Taux d’emploi de près de 80% après une formation cofinancée par l’AFT

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Six mois après une formation en conduite routière soutenue par l’AFT (titre professionnel ou FIMO en transport de marchandises ou voyageurs), près de 80% des sortants ont un emploi, principalement de conducteur routier en CDI. Dans plus de 90% des cas, l’emploi occupé correspond bien aux attentes des personnes formées. 

Une enquête auprès des bénéficiaires de l’aide à la personne de l’AFT sortis de formation en 2023 a été menée du 26 juin au 16 août 2024 pour connaître leur devenir professionnel. Parmi les 47 639 personnes interrogées dont la formation de conducteur routier a été cofinancée par l’AFT en 2023 (parcours permis + FIMO Marchandises, permis + FIMO Voyageurs, TP Conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur, TP Conducteur(trice) du transport routier de marchandises tous véhicules, ou TP Conducteur(trice) de transport en commun sur route), 4 970 ont répondu à cette enquête, soit un taux de réponse de 10%.

A noter que 93% des répondants ont validé l’examen (NB. Le versement de l’aide de l’AFT est conditionné à la présentation aux épreuves d’évaluation). 

Six mois après la fin de leur formation, 79% des formés sont en emploi (- 5 points par rapport à la l’enquête menée un an auparavant auprès des personnes sorties de formation en 2022), majoritairement en CDI. Le taux d’emploi est relativement plus élevé dans le cadre d’un parcours permis + FIMO (Marchandises ou Voyageurs), du fait que cette voie d’accès est davantage mobilisée par des salariés qui souhaitent acquérir une qualification supplémentaire, tandis que les demandeurs d’emploi sont relativement plus nombreux à se diriger vers un titre professionnel (en lien notamment avec certaines politiques régionales qui privilégient le financement de titres professionnels pour les personnes en recherche d’emploi).

Situation 6 mois après la fin de la formation

Graph situation 6 mois


Ce sont des contrats stables qui sont le plus souvent proposés : les CDI sont 3,3 fois plus nombreux que les CDD. 

A l’issue d’un TP de Conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur ou Conducteur(trice) du transport routier de marchandises tous véhicules, il n’est pas rare d’occuper un poste en intérim six mois après la fin de la formation : respectivement 24% et 27% des sortants de ces titres professionnels sont en intérim. 

Quinze mois en moyenne après la formation, le taux d’emploi est légèrement plus élevé (83%). En outre, les emplois en CDI sont davantage développés (55% des sortants sont en CDI, soit 8 points de plus qu’à six mois de la sortie de la formation) et l’intérim a reculé (20% des sortants d’un titre professionnel de la conduite de véhicules de transport routier de marchandises sont en intérim). 
Dans plus d’un tiers des cas, l’intérim est choisi et les personnes en intérim déclarent ne pas chercher de poste en CDD ni CDI.

Situation actuelle

Graph Situation actuelle

Plus de 80% des répondants en emploi occupent bien un poste de conducteur routier, et jusqu’à 88% des sortants du TP Conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules. 

Répondants en emploi devenus conducteurs

Graph


Dans plus de 90% des cas, l’emploi occupé, tant dans le transport de marchandises que de voyageurs, correspond bien aux attentes des personnes formées. 

A cet égard, les horaires de travail (de nuit, décalés…), et l’équilibre vie professionnelle/vie privée, sont, après le niveau de rémunération, les principaux facteurs qui expliquent que le métier de conducteur n’est pas ou plus exercé. 

Motifs pour lesquels le métier de conducteur routier n’est pas ou plus exercé

Graph

Seulement 13% des sortants de formation sont en recherche d’emploi. Parmi ceux-ci, 88% recherchent un poste de conducteur routier. 

Dans le transport routier de marchandises, les emplois les plus recherchés sont ceux qui minimisent les distances parcourues et sont compatibles avec un retour journalier au domicile : ainsi, les demandeurs d’emploi sont plus de trois fois plus nombreux à rechercher un poste de conducteur PL régional qu’un poste de conducteur PL international.

Dans le transport routier de voyageurs, la préférence des demandeurs d’emploi se porte largement sur les emplois de conducteur à temps plein des lignes régulières et du tourisme, qui sont plus souvent recherchés que les emplois de conducteurs de véhicules scolaires. 

Emplois de conducteurs recherchés

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Or, 46% des sortant de permis + FIMO voyageurs ou TP Conducteur(trice) de transport en commun sur route en emploi occupent un poste de conducteur de véhicules scolaires, et seulement 5% sont conducteurs tourisme.

Activité principale de ceux ayant suivi les formations : Permis + FIMO Voyageurs ou TP Conducteur(trice) de transport en commun sur route

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Neuf fois sur dix, une satisfaction est exprimée à l’égard de la formation suivie, tant du point de vue du contenu de la formation, de l’animation, des supports utilisés que des moyens matériels et des salles mis à disposition. 

Satisfaction à l’égard de la formation suivie

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Les trois quarts des répondants ont été amenés à utiliser des simulateurs pendant leur formation (contre les deux tiers un an auparavant). Néanmoins, ils n’en ont pas toujours perçu l’intérêt pédagogique (plus de moitié les estime inutiles), et 94% jugeaient le temps passé sur simulateur suffisant ou excessif. 

Seulement 11% des répondants déclarent avoir rencontré des difficultés lors de la prise de poste (notamment en lien avec l’agencement et le dimensionnement des infrastructures ou les manutentions de chargement et déchargement). 

Les trois quarts n’ont pas ressenti un manque de compétences pour être performants en entreprise. Il est vrai que deux sondés sur trois ont bénéficié d’un parcours d’intégration en entreprise. 

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