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Lab Transport - Octobre 2021

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La blockchain (chaîne de blocs) est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente et sécurisée, qui permet aux parties prenantes de partager des données sans intermédiaire. Garantissant une traçabilité des documents et des marchandises, elle possède un réel potentiel pour le secteur Transport-Logistique, et plus précisément la supply chain. En effet, une application de la blockchain permettrait non seulement d’assurer une certaine transparence du process, mais aussi de lutter contre la fraude et la contrefaçon.

Quelles opportunités offrent la blockchain et les smart contracts pour la supply chain ?

Dans le secteur du Transport-Logistique, certaines entreprises ont décelé le potentiel de cet outil. C’est notamment le cas de Michelin qui a modélisé les étapes du processus de transformation de ses pneus dans la blockchain afin de suivre leur localisation et délais de livraison.

Concernant le Transport maritime, une expédition de marchandises nécessite généralement l’intervention de trente organismes, ce qui tend à ralentir le processus. Afin d’y remédier, Maersk a mis en place un programme de sécurisation de la chaîne d’approvisionnement d’IBM à travers une plateforme commerciale nommée TradeLens. Celle-ci renforce la sécurité des documents relatifs aux colis transportés et permet de connaître leur emplacement en temps réel. Une telle traçabilité informatique permettrait ainsi de supprimer les documents papiers et de lutter contre les fraudes.

La blockchain, associée aux smart contracts, pourrait également ouvrir de nouvelles perspectives à la logistique. Un smart contract (littéralement un contrat intelligent) est un programme informatique, et non un contrat au sens légal, prévoyant des interactions entre des parties qui ne se connaissent pas. Ce protocole exécute automatiquement des conditions pré-requises, définies et inscrites dans la blockchain. Ce type de contrats permettrait à la supply chain de réduire les délais de prise de décision et de gagner en efficacité. Un assureur par exemple pourrait avoir recours à un smart contract dans le cadre du transport d’une œuvre d’art. Il pourrait connaître non seulement les entreprises en charge du transfert, mais également la position exacte du colis à chaque fois que celui-ci est scanné par un intermédiaire de la supply chain ou un douanier.

Certes la mise en place de la blockchain a un coût pour l’entreprise, et elle pourrait impacter certains emplois en Transport-Logistique de par la suppression des intermédiaires. Mais elle garantit une meilleure visibilité (transparence), un gain de temps au niveau du traitement des documents, et une sécurisation des données. Elle s’inscrit parfaitement dans la logique de dématérialisation en cours.

  • Le point de vue de Thierry Grumiaux, Responsable Filière Transport et Logistique chez GS1

  • Les conseils de François de Chezelles, CEO chez TALIUM

  • L’expérience de Thomas Ader, Business Marketing Manager Smart Cities chez ORANGE et Julien Hatin, Ingénieur R&D à la division Innovation chez ORANGE

Consultez le dossier complet ici

 

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